Sagot :
Je te fais ça :)
Les murs paressèrent ridicules quant aux montagnes qui s'étendaient à perte de vue. Si grandes et si fières comme victorieuse d'une guerre ancienne. Les arbres dont les ombres recouvraient le sol, comme une peinture recouvre une toile, dansaient au rythme du vent. Le vent que les moulins accueillirent avec grand plaisir, tant leurs ailes tournaient délicatement. Enfin, rien n'était plus éclatant que la couverture azure qui surplombait nos têtes, si majestueuse et si brillante. Il n'eu aucun doute : les anges peignèrent les cieux tels la plus belle merveille du monde. Les nuages où flottaient des larmes pâles, n'étaient qu'une ébauche dans laquelle le peuple se noyait doucereusement. Cependant, au creux de cette esquisse flamboyante, se détache sombrement les grands murs de béton. Que leur noirceur semblait triste et morne, véritable allégorie de cette prison dont le silence se clamait d'être le plus maussade. Ils n'étaient pas d'un gris orage, mais d'un gris éreinté d'angoisse et d'effroi. Se serait mentir d'avouer le contraire, car le plus aveugle des hommes reconnaitrait parfaitement dans la texture rugueuse et glaciale des pierres, le plus lourd des mystères et le plus léger des mensonges. Ces murs quoi que si grand jalousèrent en toute impunité, la gloire vive qui émanait des montagnes baignées de soleil. Enfin, le soleil jugeait d'un regard soucieux la bâtisse affligé d'un poids, qu'il ne saurait porter. Un poids dans lequel baigne milles et un secrets.
Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe ;)