Sagot :
Bonjour
Si certains abusent la justice établie, d’autres créent l’illusion de la justice pour exercer leur pouvoir en toute impunité. Pascal explique que le pouvoir fait en sorte de se justifier subjectivement et non objectivement. Pour faire croire en sa légitimité, il développe un discourt s’adressant à l’imagination et non à la raison. En effet, ce que Pascal appelle "cette partie dominante de l’homme", l’imagination, est capable de rendre un pouvoir arbitraire et despotique juste aux yeux du peuple.
Parfois c’est le système juridique, lui même, qui autorise les dérives. Ainsi, Athéna remet en cause la conception de la justice par la vendetta : "Tu veux passer pour juste plutôt que de l’être". Car elle sait que la mesure du châtiment n’est juste qu’en apparence. Le système judiciaire, par son aspect procédurier et lacunaire, peut aussi s’avérer injuste sans que le pouvoir ou la force soient responsables. Dans Les Raisins de la colère, Tom doit changer d’Etat pour trouver du travail et ainsi nourrir sa famille mais il est en sursis et la loi le lui interdit. Il est donc confronté à l’injustice. De plus cette justice injuste va rendre son second crime inévitable car sa situation, cause d’un système judiciaire inaccomplis, sera en grande partie à l’origine de sa récidive.
Ainsi, même lorsque pouvoir et justice coexistent les résultats de leur association peut s’avérer peu probant. Les deux affirmations suivantes de Pascal sont vraies : "La justice sans la force est impuissante" et "La force sans justice est tyrannique". Cependant, l’association du pouvoir au système juridique n’est qu’une condition nécessaire à l’efficacité de la justice et à la légitimité du pouvoir. La dernière assertion reste donc à relativiser. A part dans le cas d’une justice absolue et parfaitement exercée, une justice forte est parfois injuste et un pouvoir apparemment juste peut devenir arbitraire et tyrannique.
Pour le 2 je ne connais pas les textes que tu as étudiés