Sagot :
Bonjour
Alors que l’être vivant ne s’accomplit que par son instinct, l’homme, lui, par son insociable sociabilité et sa raison, tend à un accomplissement dans la durée, par conséquent à une destinée supérieure à celle de l’animal, il dépasse la nature-même par sa finalité morale. En définitive, l’homme, en son sens biologique et comportemental, est bien un être vivant de la nature comme le sont tous les autres. Cependant, il s’en distingue en de nombreux points tel que son inadaptation à la nature qui l’a contraint à inventer et développer des techniques, sa raison ou son insociable sociabilité. L’homme partages des éléments innés chez lui avec les êtres vivants, mais s’en différencie par sa part d’acquis. Ainsi l’infériorité de l’homme vis-à-vis des animaux, au niveau des données, se renversent en une supériorité grâce à ce qu’il en fait, qui lui permet un accomplissement à l’échelle de l’histoire universelle de l’homme. Il se détache donc de l’ensemble des êtres vivants, et de la nature même en la dépassant, par sa destinée.