Sagot :
Ils n’étaient plus jeunes. Les cheveux gris, d’un gris trouble, ressemblaient un peu à ces bonnets à poil dont se coiffent certains peuples du Nord, et leurs barbes fines, assez longues, tombants sur leurs poitrines, avaient aussi des airs de fourrure. Ils causaient avec une femme, penchés vers elle, parlant à voix basses, en la regardant avec des yeux doux, plein d’hommages et de caresses.
Je savais leurs vies, ou du moins ce qu’on en connaissait. Ils avaient été aimés follement, plusieurs fois, et des drames avaient eu lieu où leurs noms se trouvaient mêlés. On parlait d’eux comme des hommes très séduisants, presque irrésistibles.
Je savais leurs vies, ou du moins ce qu’on en connaissait. Ils avaient été aimés follement, plusieurs fois, et des drames avaient eu lieu où leurs noms se trouvaient mêlés. On parlait d’eux comme des hommes très séduisants, presque irrésistibles.