Sagot :
Réponse :
le genre autobiographique a de nombreux adeptes qu'ils soient lecteurs ou auteurs. on peut s'interroger sur les motivations qui poussent à écrire sur soi, à se raconter, à se dévoiler avec sincérité selon le pacte autobiographique. Certains écrivent pour se justifier, d'autres pour retrouver leurs souvenirs, pour chercher leur identité, pour comprendre qui ils sont et d'où ils viennent. D'autres encore pour écrire après des drames, des traumatismes.
Raconter une perte, un deuil , un viol, des blessures d'enfance de maltraitance ne va pas de soi et souvent il se passe un long moment entre les faits et l'écriture. La page blanche devient le témoin muet, discret et neutre du récit. Ce n'est pas pareil d'écrire ou de se confier à un ami ou un psychologue. Le regard de l'autre est absent, il n'interrompt pas, ne commente pas, ne juge pas. Il est possible alors de dire les faits vécus de son point de vue, le ressenti, les interrogations et les émotions qui submergent. On dit que les mots permettent de guérir les maux parce qu'on nomme les gens, les responsables. On peut choisir les termes, effacer, revenir en arrière, nuancer, s'arrêter. L'écriture devient exutoire, on se libère d'un fardeau.
Le problème est que, et cela on ne l'a pas mesuré, il y a un après. Un livre est publié, il aura des lecteurs, des commentaires et ce qui était caché devient public.
Explications :