Sagot :
I/ Les travers de l'homme et la société à l'époque (je reprends ce que tu as dit)
II/ La doctrine du placere docere (= plaire et instruire)
Tu peux développer le fait que si les contes vulgaires offrent une pensée sur l'homme, c'est parce qu'à partir d'une forme plaisante, vers laquelle le lecteur va donc se diriger, est véhiculé un enseignement moral. On a en effet, à la fin des fables, des morales. Ce sont des enseignements qui visent à extraire la leçon à tirer du récit développé. Bien souvent, les morales renvoient à la société de l'époque, et à l'idée de superficialité.
III/ L'antropomorphisme :
C'est parce que La Fontaine passe pas le recours à des animaux qu'ils permet à l'homme de se faire une pensée sur lui-même. Il propose des animaux, donc l'homme arrive plus facilement à prendre du recul sur les agissements de ces derniers : si les personnages étaient des hommes, on aurait plus de mal à avoir ce recul nécéssaire pour tirer l'enseignement. Or, ces animaux ont des agissements et des traits humains = en donnant l'apparence d'un conte sur la méchanceté de la fourmi, il dénonce l'avarice humaine, car la fourmi est une image de l'homme