Sagot :
EN fonction du passé qui les a faites ce qu’elles sont aujourd’hui, quel avenir est-il réservé à ces masses populaires africaines qui vivent au jour le jour des mutations sociales, économiques, idéologiques et culturelles prodigieusement accélérées dans un continent en transition (p. 12.) ? » C’est ce leitmotiv que Catherine Coquery-Vidrovitch s’efforce de développer tout au long de son dernier livre (1). Pour ce faire, elle a choisi quatre axes majeurs d’analyse : la démographie, le pouvoir, la terre et les relations ville-travail, dans un ouvrage qui est assurément appelé à devenir, pour l’Afrique contemporaine, la référence indispensable en langue française. Supposant connus les vecteurs externes de domination, de dépendance et de soumission à l’Occident que l’Afrique a subis depuis les « grandes découvertes » au quinzième siècle, l’auteur se propose de cerner la façon dont les Africains, en fonction de leur propre univers, ont pu en ressentir, en assimiler ou en rejeter les effets. Loin d’elle, toutefois, l’idée de réduire la diversité des peuples d’Afrique à un ensemble homogène. La première partie est consacrée à l’évolution démographique du continent à travers les temps précoloniaux, coloniaux et postcoloniaux. Situé dans la longue durée, cet écheveau complexe inclut l’histoire de la nature et, par là, souligne la constante interdépendance de l’écologie, de la subsistance et du fait politique. Abordant la difficile question des sources en démographie historique africaine, Catherine Coquery-Vidrovitch en établit un bilan critique avant d’entreprendre l’analyse des facteurs biologiques, économiques et culturels qui la conditionnent. J’espère que sa t’aide un peux mais il faut que tu continues car il y’a plein d’autre chose à raconter je te laisse faire bonne journée