bonjour j'aurais besoin d'aide sur un commentaire que je dois faire en français et qui est à rendre pour demain, sur un poème de Victor Hugo, joyeuses vie, partie 2, 1853 et j'ai donc trouver le registre pathétique et polémique mais je ne sais pas quoi utiliser comme citation no développé mon idée j'aurais donc besoin d'aide pour cette exercice s'il vous plaît .
Vous développerez en 2 paragraphes de commentaire suivantes : À quels registres* le poète a-t-il recours ? j'ai donc trouver le registre pathétique et polémique mais je ne sais pas quoi utiliser comme citation no développé mon idée j'aurais donc besoin d'aide pour cette exercice s'il vous plaît Dans cette partie du travail, votre commentaire ne prendra pas appui sur les seuls procédés de versification, mais veillera à en intégrer quelques-uns à l'analyse. merci d'avance!
je mets donc le poème ici :
Millions ! millions ! châteaux ! liste civile ! Unjour je descendis dans les caves de Lille Jevis ce morne enfer. Des fantômes sont là sous terre dans des chambres, Blêmes, courbés, ployés ; le rachis tord leurs membre Dans son poignet de fer. Sous ces voûtes on souffre, et l'air semble un toxique L'aveugle en tâtonnant donne à boire au phtisique L'eau coule à longs ruisseaux; Presque enfant à vingt ans, déjà vieillard à trente, Le vivant chaque jour sent la mort pénétrante S'infiltrer dans ses os. ) Jamais de feu ; la pluie inonde la lucarne; L'æil en ces souterrains où le malheur s'acharne Sur vous, ô travailleurs, Près du rouet qui tourne et du fil qu'on dévide, Voit des larves errer dans la lueur livide Du soupirail en pleurs. Misère ! l'homme songe en regardant la femme. Le père, autour de lui sentant l'angoisse infâme Etreindre la vertu, Voit sa fille rentrer sinistre sous la porte, Et n'ose, l'œil fixé sur le pain qu'elle apporte, Lui dire : D'où viens-tu ?
Là dort le désespoir sur son haillon sordide; Là, l'avril de la vie, ailleurs tiède et splendide, Ressemble au sombre hiver; La vierge, rose au jour, dans l'ombre est violette ; Là, rampent dans l'horreur la maigreur du squelette, La nudité du ver; \Là frissonnent, plus bas que les égouts des rues, Familles de la vie et du jour disparues, Des groupes grelottants ; Là, quand j'entrai, farouche, aux méduses pareille, Une petite fille à figure vieille Me dit : J'ai dix-huit ans ! Là, n'ayant pas de lit, la mère malheureuse Met ses petits enfants dans un trou qu'elle creuse, Tremblants comme l'oiseau ; Hélas ! ces innocents aux regards de colombe Trouvent en arrivant sur la terre une tombe En place d'un berceau ! Caves de Lille ! on meurt sous vos plafonds de pierre ! J'ai vu, vu de ces yeux pleurant sous ma paupière, Râler l'aïeul flétri, La fille aux yeux hagards de ses cheveux vêtue, Et l'enfant spectre au sein de la mère statue ! Ô Dante Alighieri ! C'est de ces douleurs-là que sortent vos richesses, Princes ! ces dénuements nourrissent vos largesses, Ô vainqueurs ! conquérants ! Votre budget ruisselle et suinte à larges gouttes Des murs de ces caveaux, des pierres de ces voûtes, Du cœur de ces mourants.
Sous ce rouage affreux qu'on nomme tyrannie, Sous cette vie que meut le fisc, hideux génie, De l'aube jusqu'au soir, Sans trêve, nuit et jour, dans le siècle où nous sommes Ainsi que des raisins on écrase des hommes, Et l'or sort du pressoir. C'est de cette détresse et de ces agonies, De cette ombre, où jamais, dans les âmes ternies, Espoir, tu ne vibras, C'est de ces bouges noirs pleins d'angoisses amères, S C'est de ce sombre amas de pères et de mères Qui se tordent les bras, Oui, c'est de ce monceau d'indigences terribles dQue les lourds millions, étincelants, horribles, Semant l'or en chemin, Rampant vers les palais et les apothéoses, Sortent, monstres joyeux et couronnés de roses, Et teints de sang humain !