Sagot :
Réponse :
J. Vauquelin de La Fresnaye, « l’Art Poétique François », 1605.
[…]
Comme le voyageur qui d’un beau lac approche,
En son bord se va mettre au coupeau d’une roche,
Là demeurant long temps oisif en son repos,
Il n’a rien pour object que les vents et les flots :
Toutesfois les forests dedans l’onde vitree
Montrent de cent couleurs leur robe diapree :
Et l’ombre des maisons, des tours et des Chasteaux
Cette eau luy représente au cristal de ses eaux ;
Il s’esjuit de voir que l’onde luy raporte
Par un double plaisir ces forests en la sorte :
Tout ainsi le poëte en ses ravira
Par divers passetemps celuy qui les lira,
Emerveillé de voir tant de choses si belles,
En ses vers repeignant les choses naturelles