Sagot :
L’expulsion des Allemands d'Europe de l'Est est le transfert des populations allemandes (dites Volksdeutsche) vers l'Allemagne et l'Autriche actuelles. Ce mouvement de population commença au début de la Seconde Guerre mondiale dans le cadre du pacte germano-soviétique, mais s'amplifia surtout à sa fin. Les déplacements de populations à la fin de la guerre se répartissent en trois vagues qui se sont partiellement chevauchées. La première correspond à la fuite spontanée ou à l'évacuation plus ou moins organisée des populations effrayées par l'avancée de l'Armée rouge de la mi-1944 au début 1945. La seconde phase correspond à des expulsions locales, immédiatement après la défaite de la Wehrmacht. Des expulsions plus systématiques ont eu lieu après les accords de Potsdam signés le 2 août 1945 par Joseph Staline, Clement Attlee et Harry S. Truman pour éviter toute revendication territoriale future de l'Allemagne sur ses voisins orientaux.
Les expulsions eurent principalement lieu dans l'actuelle Pologne (Poméranie, Prusse, 7 millions de personnes) et en Tchécoslovaquie (Silésie, Sudètes, 3 millions de personnes) mais touchèrent la plupart des pays d'Europe centrale et orientale. Ces déplacements touchèrent entre 12 et 16 millions de personnes. Ce fut l'un des grands transferts de populations de l'histoire contemporaine et le plus important parmi ceux qui eurent lieu à la fin de la guerre. Les expulsions étaient terminées au début des années 1950 et à ce moment il ne restait plus que 12 % des populations allemandes d'avant-guerre dans ces territoires. Mais l'exode s'est poursuivi ensuite individuellement.
Cet événement qui, à quelques exceptions près (Saxons de Transylvanie) a mis fin à mille ans de colonisation allemande vers l'Est, reste encore mal connu y compris en Allemagne même, car les atrocités nazies et la Shoah ont longtemps occulté les souffrances des populations allemandes ; sur le plan diplomatique, il a longtemps « pollué » les relations entre l'Allemagne et ses voisins, jusqu'à ce que divers traités aient, après 1990, fini par en régler les séquelles.
Les expulsions eurent principalement lieu dans l'actuelle Pologne (Poméranie, Prusse, 7 millions de personnes) et en Tchécoslovaquie (Silésie, Sudètes, 3 millions de personnes) mais touchèrent la plupart des pays d'Europe centrale et orientale. Ces déplacements touchèrent entre 12 et 16 millions de personnes. Ce fut l'un des grands transferts de populations de l'histoire contemporaine et le plus important parmi ceux qui eurent lieu à la fin de la guerre. Les expulsions étaient terminées au début des années 1950 et à ce moment il ne restait plus que 12 % des populations allemandes d'avant-guerre dans ces territoires. Mais l'exode s'est poursuivi ensuite individuellement.
Cet événement qui, à quelques exceptions près (Saxons de Transylvanie) a mis fin à mille ans de colonisation allemande vers l'Est, reste encore mal connu y compris en Allemagne même, car les atrocités nazies et la Shoah ont longtemps occulté les souffrances des populations allemandes ; sur le plan diplomatique, il a longtemps « pollué » les relations entre l'Allemagne et ses voisins, jusqu'à ce que divers traités aient, après 1990, fini par en régler les séquelles.