Bonjour, je suis en 3ème et j'ai besoin d'aide avec ce travail de francais.

À propos de l’image. Comment l’usine peut-elle être belle et laide à la fois ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur le texte et sur l’image.

le texte est un poème:

Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres
Et se mirant dans l'eau de poix et de salpêtre
D'un canal droit, marquant sa barre à l'infini,
Face à face, le long des quais d'ombre et de nuit,
Par à travers les faubourgs lourds,
Et la misère en pleurs de ces faubourgs,
Ronflent terriblement usine et fabrique.

Rectangles de granit et monuments de briques,
Et longs murs noirs durant des lieues,
Immensément, par les banlieues ;
Et sur les toits, dans le brouillard, aiguillonnées
De fers et de paratonnerres,
Les cheminées.

Se regardant de leurs yeux noirs et symétriques,
Par la banlieue, à l'infini.
Ronflent le jour, la nuit,
Les usines et les fabriques.

(...)

Ici, sous de grands toits où scintille le verre,
La vapeur se condense en force prisonnière :
Des mâchoires d'acier mordent et fument ;
De grands marteaux monumentaux
Broient des blocs d'or sur des enclumes,
Et, dans un coin, s'illuminent les fontes
En brasiers tors et effrénés qu'on dompte.

(...)

Au long du vieux canal à l'infini
Par à travers l'immensité de la misère
Des chemins noirs et des routes de pierre,
Les nuits, les jours, toujours,
Ronflent les continus battements sourds,
Dans les faubourgs,
Des fabriqués et des usines symétriques.


Bonjour Je Suis En 3ème Et Jai Besoin Daide Avec Ce Travail De Francais À Propos De Limage Comment Lusine Peutelle Être Belle Et Laide À La Fois Vous Répondrez class=

Sagot :

Réponse:

L'usine peut-être belle car elle nous annonce un monde moderne nouveau qui se trouve dans un paysage urbain où nul les bourgeois ou visiteurs osent s'aventurer mais derrière cette image ce cache une cité, ou l'ouvrier est enfermé dans / écrasé par cet univers. L'enfermement se fait sentir par les lignes droites, horizontales et verticales, du décor, qui forment comme les barreaux d'une prison d'où il est impossible de s'échapper.

De plus ces « longs murs noirs » possèdent des « toits », surmontés par des « cheminées » elles-mêmes « aiguillonnées / De fers et de paratonnerres » comme autant d'antennes menaçantes, qui surveillent le moindre mouvement des ouvriers.

Une vigilance constante qui entrave la liberté humaine est par le « ronflement » ininterrompu (« le jour, la nuit ») des usines, qui empêche l'homme d'oublier une seconde son bourreau. Usines et hommes sont en outre enfouis sous un brouillard permanent qui n'offre aucun horizon, aucun avenir, aucun espoir. L'espace dévolu aux hommes semble donc très réduit.

Explications:

j'ai trouvé cela pour toi . Bonne chance ;)