Bonjour, j'ai un travail en francais et j'ai besoin d'aide pour quelque questions, je suis en 3ème, le travail et en rapport avec un poème qui est:
Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres
Et se mirant dans l'eau de poix et de salpêtre
D'un canal droit, marquant sa barre à l'infini,
Face à face, le long des quais d'ombre et de nuit,
Par à travers les faubourgs lourds,
Et la misère en pleurs de ces faubourgs,
Ronflent terriblement usine et fabrique.
Rectangles de granit et monuments de briques,
Et longs murs noirs durant des lieues,
Immensément, par les banlieues ;
Et sur les toits, dans le brouillard, aiguillonnées
De fers et de paratonnerres,
Les cheminées.
Se regardant de leurs yeux noirs et symétriques,
Par la banlieue, à l'infini.
Ronflent le jour, la nuit,
Les usines et les fabriques.
(...)
Ici, sous de grands toits où scintille le verre,
La vapeur se condense en force prisonnière :
Des mâchoires d'acier mordent et fument ;
De grands marteaux monumentaux
Broient des blocs d'or sur des enclumes,
Et, dans un coin, s'illuminent les fontes
En brasiers tors et effrénés qu'on dompte.
(...)
Au long du vieux canal à l'infini
Par à travers l'immensité de la misère
Des chemins noirs et des routes de pierre,
Les nuits, les jours, toujours,
Ronflent les continus battements sourds,
Dans les faubourgs,
Des fabriqués et des usines symétriques.
et les questions ou j'ai besoin d'aide sont;
3. b) Quel effet a-t-elle (les usines) sur la ville alentour ? Observez notamment les connotations qui apparaissent quand il est question des faubourgs.
4. a) Dans la 2ᵉ strophe, relevez un groupe nominal, un adverbe et un groupe prépositionnel qui parlent de l’immensité de l’usine.
b) À la fin de cette strophe, comment le poète donne-t-il l’impression que l’usine s’étend aussi en hauteur ?