Sagot :
Depuis 1850, on constate une tendance claire au réchauffement, et même une accélération de celui-ci. Au XXe siècle, la température moyenne du globe a augmenté d'environ 0,6 °C et celle de la France métropolitaine de plus de 1 °C.
Le climat mondial varie
Depuis au moins deux millions d'années, le climat de la Terre varie entre glaciaire et interglaciaire avec une quasi-périodicité d'environ 100 000 ans. Le dernier maximum glaciaire a eu lieu il y a 21 000 ans. À cette époque, la température de la Terre n'était que de 4 °C à 7 °C inférieure à sa valeur actuelle, et pourtant le niveau de l'océan était plus bas de quelque 120 mètres. L'Amérique du Nord et l'Eurasie étaient recouvertes d'une couche de glace qui atteignait 1 à 2 km d'épaisseur et s'étendait jusqu'à New-York et au nord de l'Allemagne.
La dernière déglaciation, entamée il y a 20 000 ans, s'est révélée climatiquement très favorable à notre espèce. Dans des conditions relativement stationnaires, propices au développement de l'agriculture et de l'élevage, les hommes ont pu croître et se multiplier : les populations humaines ont passé la barre du milliard d'individus vers 1800, puis celle des 7 milliards en 2011. Pour autant, cette période n'a pas été exempte de variations. À titre d'exemple, si l'on regarde l'évolution de la température moyenne dans l'hémisphère nord depuis la fin du haut Moyen-âge, on peut identifier une période légèrement plus chaude entre l'an 950 et 1250 (« l'optimum médiéval ») et une période plus froide entre 1450 et 1850 (« le petit âge glaciaire »).
Le climat mondial varie
Depuis au moins deux millions d'années, le climat de la Terre varie entre glaciaire et interglaciaire avec une quasi-périodicité d'environ 100 000 ans. Le dernier maximum glaciaire a eu lieu il y a 21 000 ans. À cette époque, la température de la Terre n'était que de 4 °C à 7 °C inférieure à sa valeur actuelle, et pourtant le niveau de l'océan était plus bas de quelque 120 mètres. L'Amérique du Nord et l'Eurasie étaient recouvertes d'une couche de glace qui atteignait 1 à 2 km d'épaisseur et s'étendait jusqu'à New-York et au nord de l'Allemagne.
La dernière déglaciation, entamée il y a 20 000 ans, s'est révélée climatiquement très favorable à notre espèce. Dans des conditions relativement stationnaires, propices au développement de l'agriculture et de l'élevage, les hommes ont pu croître et se multiplier : les populations humaines ont passé la barre du milliard d'individus vers 1800, puis celle des 7 milliards en 2011. Pour autant, cette période n'a pas été exempte de variations. À titre d'exemple, si l'on regarde l'évolution de la température moyenne dans l'hémisphère nord depuis la fin du haut Moyen-âge, on peut identifier une période légèrement plus chaude entre l'an 950 et 1250 (« l'optimum médiéval ») et une période plus froide entre 1450 et 1850 (« le petit âge glaciaire »).