Réponse :
bonjour,
Explications :
1- Relevez l'ensemble des éléments du paysage urbain décrit. Que remarquez-vous quant à leur position ?
Au vers 4 « les grands escaliers », au vers 3 « les étages », au vers 10 « les colonnes », au vers 10 « les tours », au vers 13 « les toits et les pignons », au vers 40 « toits et corniches », « les murailles »…
Les verbes présents mettent en valeur la position de verticalité (: vers 37 « dressent », vers 44 « dressant », vers 6 « elle s'exhume), et des hyperboles (ex : vers 5 « jusqu'au ciel, vers de plus hauts étages »)
On remarque qu’il y a trois espaces en fait qui sont superposés : un espace que l’on peut qualifier d’aérien (vers42), un espace au sol (vers 48/49) et un espace souterrain (vers354,46,47). Ces trois espaces accentuent la notion de verticalité puisque on part de sous terre pour aller jusqu’au ciel.
2- Comment le mot « debout » est-il mis en valeur ? Quelle est la classe grammaticale de ce mot ?
« debout » : il y a le sens du mot plus le fait que le mot constitue à lui seul tout le vers. C'est mis aussi en valeur par le fait qu'il s'oppose au vers 17, qui comporte une idée d'horizontalité : « les plaines ».
Il s’agit d’un adverbe.
3- Quels sont les deux principaux sens par lesquels le poète perçoit la ville ? Relevez les champs lexicaux correspondants.
A) Cette ville est sombre, obscure, (vers 2 « brumes », vers 23-24-25 « le soleil clair [...] charbon et fumées », au vers 23 il y a la négation « ne se voit pas », vers 24 « fermé pas » donne l'idée que c'est une entrave à la vision accentuée par le vers 25 « charbons et fumées ») monstrueuse aussi (le monstre ressemble à une ville pieuvre, cf. vers 15 « la ville tentaculaire », image des tentacules avec vers 8 « ponts », qui sont « jetés par bonds » au vers 9. Ceci est accentué par le rejet « jetés ». Ce monstre a un regard puisqu'au vers 30 on trouve le mot « regard », une bouche avec vers 33, 35 « cubes d'ombre », les ponts s'ouvrent par le milieu : « comme une bouche qui s'ouvrirait et engloutissait. »
B) B) c’est aussi un espace déshumanisé qui représente la mort : la mort est représntée par le mot « gibet » mais c’est un mât de bateau.
- Vers6 : elle s’exhume » c‘est à dire elle se lève et se dresse de sous terre, belle image de la mort
- On peut aussi rajouter que cela ressemble à l’enfer : le noir, le gris avec « brumes », « charbon », « fumées », « naphtes », « cubes d'ombre » , et le rouge avec « sous-sols de feu » vers 35, vers 38 « lettres de cuivre », « or » vers 22 et vers 45 la couleur des flammes + « éclairs » vers 48. S'associent à cela certains bruits effrayants : vers 28-29 « sifflets crus qui hurlent la peur », vers 33 « les tombereaux grincent » donne une impression inquiétante, maison hantée. « Tombereaux » a la même sonorité que « tombeau ».
Petite astuce : quand tu as des questions sur un poème nuérote tes vers c'est plus facile
voilà quelques idées pour t'aider !
