Sagot :
Réponse : Suggestion de plan
La porte : un titre symbolique : réducteur ou polysémique ?
I. La porte ouverte sur l'enfance
Allusions biographiques ?
Un lieu, la mère et le lien (Maman/je)
Les interrogations
II. La porte ouverte, séparation entre hier et aujourd'hui
Hier : je t'ai donné ce que j'avais
Aujourd'hui : vision négative de soi (humble/je ne suis rien ...)
demain : l'énigmatique : TRAVAILLE
III. La porte qui sourit et s'ouvre à la nouveauté
j'entends un chant lointain
Evocation de la mer : Marseille, "anges frais débarqués ... poissons ?)
Une poésie qui veut se libérer des contraintes
Apollinaire a découvert les animaux de légende que sont les poissons pi-mus et les oiseaux pi(-/h)is dans le Journal asiatique de janvier-février 1896 (Décaudin 1960b : 87, 143) :
pi-mu : c’est-à-dire « aux yeux accouplés ». Ces poissons n’ont qu’un œil et doivent ainsi se mouvoir deux à deux, serrés l’un contre l’autre pour voir des deux côtés
Explications :
La porte de l’hôtel sourit terriblement
Qu’est-ce que cela peut me faire ô ma maman
D’être cet employé pour qui seul rien n’existe
Pi-mus couples allant dans la profonde eau triste
Anges frais débarqués à Marseille hier matin
J’entends mourir et remourir un chant lointain
Humble comme je suis qui ne suis rien qui vaille
Enfant je t’ai donné ce que j’avais travaillé
Guillaume Apollinaire, Alcools1913