Sagot :
Réponse :
Le poème "Une charogne" propose une esthétique de la provocation. le poète nous oblige à regarder une charogne, un corps en décomposition. dans ce passage, il enlève le côté humain pour choséifier le corps qui devient viande qui cuit au soleil. le soleil qui incarne la chaleur et la vie contraste avec cette pourriture. le corps en putréfaction va retourner à la terre, rejoindre la nature.
C'est bien la beauté de l'horrible que nous montre Baudelaire. On peut s'interroger sur le rôle de cette description repoussoir : peut-être inviter la belle à regarder du côté du soleil, à regarder la vie et à profiter du jour. Ce serait une manière de revisiter avec audace le carpe diem.