Sagot :
Bonsoir
Déjà désolé sur sa rep pas avec ton doc car tu n a pas mis de doc mais voici mon cours:
LES DIFFICULTÉS DES MIGRANTS ÉTRANGERS
-les migrations de colonisation, l’ouverture de fronts pionniers fondés sur la conquête de territoires supposés inoccupés ou occupés par des peuples réputés inférieurs (dont même, commodément, l’appartenance à l’espèce humaine fut jadis considérée comme incertaine, comme lors de la fameuse controverse de Valladolid) : ce sera le cas des deux Amérique et de l’Australie, de l’Afrique australe, de certaines possessions soviétique et chinoise, et plus récemment de la Palestine. Ce type de migration se solde en général par la déportation, le massacre, le confinement ou l’arraisonnement des populations indigènes
-les migrations contemporaines qui, dans le sillage de la colonisation (non plus alors de peuplement mais d’occupation de comptoirs ou de terres dont les personnes et les productions étaient jugées exploitables), causées par le souci, successivement, de garnir les bataillons en temps de guerre puis de repeupler le pays et faire marcher son économie.
- enfin, les déplacements massifs consécutifs aux guerres, aux persécutions de masse et à diverses catastrophes, qui ont progressivement causé le développement d’une véritable industrie des camps et de l’activité dite humanitaire, dont une des fonctions est de maintenir les personnes au plus près du lieu de la catastrophe et ainsi, pour les pays occidentaux, de se prémunir contre toute « invasion » [6]. Ce phénomène d’« encampement », pour reprendre un anglicisme à la mode, concerne les centres de rétention administrative (CRA) et, dans un contexte plus global, le désir de tenir les personnes déplacées ou non admises à l’écart et à distance
Déjà désolé sur sa rep pas avec ton doc car tu n a pas mis de doc mais voici mon cours:
LES DIFFICULTÉS DES MIGRANTS ÉTRANGERS
-les migrations de colonisation, l’ouverture de fronts pionniers fondés sur la conquête de territoires supposés inoccupés ou occupés par des peuples réputés inférieurs (dont même, commodément, l’appartenance à l’espèce humaine fut jadis considérée comme incertaine, comme lors de la fameuse controverse de Valladolid) : ce sera le cas des deux Amérique et de l’Australie, de l’Afrique australe, de certaines possessions soviétique et chinoise, et plus récemment de la Palestine. Ce type de migration se solde en général par la déportation, le massacre, le confinement ou l’arraisonnement des populations indigènes
-les migrations contemporaines qui, dans le sillage de la colonisation (non plus alors de peuplement mais d’occupation de comptoirs ou de terres dont les personnes et les productions étaient jugées exploitables), causées par le souci, successivement, de garnir les bataillons en temps de guerre puis de repeupler le pays et faire marcher son économie.
- enfin, les déplacements massifs consécutifs aux guerres, aux persécutions de masse et à diverses catastrophes, qui ont progressivement causé le développement d’une véritable industrie des camps et de l’activité dite humanitaire, dont une des fonctions est de maintenir les personnes au plus près du lieu de la catastrophe et ainsi, pour les pays occidentaux, de se prémunir contre toute « invasion » [6]. Ce phénomène d’« encampement », pour reprendre un anglicisme à la mode, concerne les centres de rétention administrative (CRA) et, dans un contexte plus global, le désir de tenir les personnes déplacées ou non admises à l’écart et à distance