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Helloo ! dm de philo pour aujourd'hui

La question est "travaillons nous pour cesser d'avoir à travailler" j'ai déjà trouver deux grandes parties comme, la liberté que le travail offre et en deuxième les contraintes de celui ci, des idées pour une troisième partie ?

Sagot :

Réponse:

OK je te répond à ça :

Explications:

La question du travail nous renvoie à sa possible absurdité. S’il est une nécessité inquestionnée, inquestionnable, indiscutée, indiscutable, c’est bien celle du travail. Qu’il faut travailler, voilà ce qui semble faire partie d’une forme de fatalité. Le travail en effet – c’est-à-dire l’activité économique – n’est apparu dans l’histoire du monde que du jour où les hommes se sont trouvés trop nombreux pour pouvoir se nourrir des fruits spontanés de la terre. N’ayant pas de quoi subsister, certains mouraient, et beaucoup d’autres seraient morts s’ils ne s’étaient mis à travailler la terre. Et à mesure que la population se multipliait, de nouvelles franges de la forêt devaient être abattues, défrichées et mises en culture. À chaque instant de son histoire, l’humanité ne travaille plus que sous la menace de la mort : toute population, si elle ne trouve pas de ressources nouvelles, est vouée à s’éteindre ; et inversement, à mesure que les hommes se multiplient, ils entreprennent des travaux plus nombreux, plus lointains, plus difficiles, moins immédiatement féconds. Ainsi ce qui rend l’économie possible, et nécessaire, c’est une perpétuelle et fondamentale situation de rareté : en face d’une nature qui par elle-même est inerte et, sauf pour une part minuscule, stérile, l’homme risque sa vie. Ce n’est plus dans les jeux de la représentation que l’économie trouve son principe, mais du côté de cette région périlleuse où la vie s’affronte à la mort. (…) Elle se rapporte aussi à la situation de ces êtres vivants qui risquent de ne pas trouver dans la nature qui les entoure de quoi assurer leur existence ; elle désigne enfin dans le travail, et dans la dureté même de ce travail, le seul moyen de nier la carence fondamentale et de triompher un instant de la mort. (…) L’homo oeconomicus, ce n’est pas celui qui se représente ses propres besoins, et les objets capables de les assouvir ; c’est celui qui passe, et use, et perd sa vie à échapper à l’imminence de la mort. C’est un être fini.

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