Bonjour, est ce que quelqu’un pourrait me faire l’analyse linéaire de cette partie de la fables « Le pouvoir des Fables » de Jean de la Fontaine svp.


Nous sommes tous d'Athène en ce point; et moi-même,
Au moment que je fais cette moralité,
Si Peau d'âne m'était conté,
J'y prendrais un plaisir extrême,
Le monde est vieux, dit-on : je le crois, cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant.


Sagot :

Réponse :

Les six derniers vers répondent au titre : "le Pouvoir des fables."

Le récit montre un orateur usant de rhétorique pour intéresser la foule d'Athène  en danger. Personne ne l'écoutait. Il décida de changer son discours et utilisant la fable. Le public fut conquis.

La Fontaine au nom de tous, "nous", affirme que le conte, et il cite Peau d'âne déjà connu à son époque, est propre à intéresser, à procurer un plaisir extrême. Le conte, la fable sont des apologues. Le récit amuse et en ce sens, comme les enfants nous aimons les histoires. la morale à en tirer va avec le récit. Après nous avoir amusés, la fable nous fait réfléchir.