Sagot :
Une équipe de chercheurs de l’Université de Liverpool ont publier une étude qui démontre que le réchauffement climatique pouvait affecter la fertilité de certaines espèces vivantes, et augmentait significativement les risques de stérilité pour certaines d’entre elles. Grâce à l’écologie scientifique, on savait déjà que la plupart des espèces vivantes ont une “limite thermale critique” (LTC). En gros, il s’agit de la température à partir de laquelle les individus d’une espèce ne parviennent plus à survivre correctement, une température à partir de laquelle la mort est plus ou moins rapidement assurée. Mais les chercheurs de l’Université de Liverpool à l’origine de l’étude ont voulu pousser l’étude de ce concept un peu plus loin, en essayant d’évaluer à partir de quelle température certains animaux voyaient leur fertilité décliner. Résultat : l’étude a pu démontrer que pour certains groupes d’êtres vivants, notamment les espèces aquatiques ou les animaux à sang froid, la capacité à se reproduire commence à diminuer bien avant la limite thermale critique.