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Sagot :

Réponse : de la vie à la mort

I. Un choix paradoxal

- un objet sans attrait

- le parti pris de Ponge

-  le désir de réhabilité le quotidien

II. Changer le regard

- Le morceau de viande est immédiatement abordé par une comparaison "une sorte d'usine", qui se transforme en  métaphore filée , celle de l'usine et suit tout un champ lexical de ses composantes  "Tubulures, hauts fourneaux, cuves y voisinent avec les marteaux-pilons, les coussins ...vapeur) . il est partie d'un corps vivant, véritable usine biologique avec ses vaisseaux, ses fluides.

- les sens sont sollicités : la vue, l'ouïe (marteaux-pilons), le goût (fiel) et l'odorat (odeurs pestilentielles)

- les couleurs sont symboles : le feu, (bouillant, feu, rougeoient) la vie et très vite la combustion donc la destruction (scories).

- le poème évolue rapidement vers la fin, vers la mort avec "nuit, mort."

Francis Ponge arrive à cette performance : parler d'un morceau de viande sans en parler, tout en parlant autrement etr en quelques lignes, il évoque le passage de la vie à la mort.

Explications :

Chaque morceau de viande est une sorte d'usine, moulins et pressoirs à sang.

Tubulures, hauts fourneaux, cuves y voisinent avec les marteaux-pilons, les coussins de graisse.

La vapeur y jaillit, bouillante. Des feux sombres ou clairs rougeoient.

Des ruisseaux à ciel ouvert charrient des scories avec le fiel.

Et tout cela refroidit lentement à la nuit, à la mort.

Aussitôt, sinon la rouille, du moins d'autres réactions chimiques se produisent, qui dégagent des Tubulures, hauts fourneaux, cuves y voisinent avec les marteaux-pilons, les coussin

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