Sagot :
Bonjour,
Même les agrégés galèrent sur certaines questions. J’ai passé une après-midi de tutorat avec un doctorants sur le thème « la tromperie ».
Le principe de la problématique, c’’est de créer une tension, avec une thèse qui paraît à première vue opposée à ce qui est avancé dans un premier temps. Ici ce serait trouver le contraire de la thèse « nous obéissons aux lois par faiblesse ». En effet, à première vue, c’est difficile d’en trouver une. Dans ce cas, on peut élargir notre point de vue : pourquoi obéissons nous ? Par peur de la punition ? Ou parce qu’on sait que la contrainte à laquelle on doit obéir est légitime ? Dans tous les cas, la clef est à liberté : on est libre de ne pas obéir à la loi. C’est d’ailleurs pour ça que nous avons besoin des lois. Donc la question « est-ce par faiblesse que nous obéissons aux lois » ne mérite pas d’être posée telle qu’elle. C’est clairement un argument que tu pourras avancer dans ton développement. Étant donné la tournure de la question, je pense qu’introduire la question sous la forme : comment...alors que...? Est ce qui créé le plus de tension et ce qui te bloquera le moins par la suite. Tu pourrais demander « comment notre obéissance aux lois pourraient être uniquement due à notre faiblesse, alors que notre nature humaine semble indiquer le contraire ? »
En espérant avoir pu t’aider ! Bon courage !
Même les agrégés galèrent sur certaines questions. J’ai passé une après-midi de tutorat avec un doctorants sur le thème « la tromperie ».
Le principe de la problématique, c’’est de créer une tension, avec une thèse qui paraît à première vue opposée à ce qui est avancé dans un premier temps. Ici ce serait trouver le contraire de la thèse « nous obéissons aux lois par faiblesse ». En effet, à première vue, c’est difficile d’en trouver une. Dans ce cas, on peut élargir notre point de vue : pourquoi obéissons nous ? Par peur de la punition ? Ou parce qu’on sait que la contrainte à laquelle on doit obéir est légitime ? Dans tous les cas, la clef est à liberté : on est libre de ne pas obéir à la loi. C’est d’ailleurs pour ça que nous avons besoin des lois. Donc la question « est-ce par faiblesse que nous obéissons aux lois » ne mérite pas d’être posée telle qu’elle. C’est clairement un argument que tu pourras avancer dans ton développement. Étant donné la tournure de la question, je pense qu’introduire la question sous la forme : comment...alors que...? Est ce qui créé le plus de tension et ce qui te bloquera le moins par la suite. Tu pourrais demander « comment notre obéissance aux lois pourraient être uniquement due à notre faiblesse, alors que notre nature humaine semble indiquer le contraire ? »
En espérant avoir pu t’aider ! Bon courage !