Sagot :
Réponse :
Coucou j'ai la réponse à ta question
Explications : Céline Louis Ferdinand
Céline, Louis-Ferdinand (1894-1961), écrivain français, auteur du Voyage au bout de la nuit, qui, au travers de son œuvre nihiliste et épique, s’est révélé l’un des plus grands stylistes du XXe siècle.
L’œuvre de Céline est dominée notamment par deux chefs-d’œuvre, Voyage au bout de la nuit (1932) et Mort à crédit (1936), ses deux premiers romans.
Ces deux romans, comme les suivants, sont d’inspiration largement autobiographiques. Dans ces textes écrits à la première personne, un narrateur — qu’il s’appelle Bardamu ou Ferdinand — prend en charge la parole foisonnante et marquée d’affectif de l’univers célinien. Céline s’y forge un personnage de victime innocente qui n’est peut-être pas étranger à ses délires antisémites, mais surtout travaille à forger ce style de plus en plus syncopé qui doit, selon son projet, redonner vie à une langue française sclérosée.
Blaise Cendrars :
Cendrars, Blaise (1887-1961), poète, romancier et essayiste français, auteur de l’Or, dont l’œuvre poétique est vouée à l’aventure et à la conquête symbolique du monde.
En 1914, il s’engage dans la Légion étrangère ; touché par un obus en 1915, il perd le bras droit, son « bras de poète », ce qui le plonge dans un grand désarroi ; il publie néanmoins la Guerre au Luxembourg en 1916, obtenant cette année-là la nationalité française. Ce n’est que quelque temps après qu’il découvre la portée initiatique de son amputation, vécue désormais comme une possibilité de développer son identité de gaucher, ce qui fait dire à Picasso : « Cendrars est revenu de la guerre avec un bras en plus ». L’amputation est présente dans les ouvrages Profond aujourd’hui (1917), la Fin du monde filmée par l’ange Notre-Dame (1919), l’Eubage (1926) et la Main coupée (1946). Il revient également sur l’expérience douloureuse de la guerre dans J’ai tué (1918).
Après la défaite de 1940, il se retire à Aix-en-Provence. Ses Poésies complètes sont publiées en 1944. Il commence alors sa série des « Mémoires », qui comprend l’Homme foudroyé (1945), la Main coupée (1946), Bourlinguer (1948) et le Lotissement du ciel (1949). Il s’agit d’une entreprise « autofictionnaire », très libre quant aux faits et aux dates. Poète avant tout, il y évoque ses pérégrinations et ses aventures en les transposant sur le mode mythique, mêlant rêve et réalité.
J'espère que ces réponses t'aideront UwU