Salut, je dois écrire le debut d'une nouvelle réaliste ( l'incipit ) 
Pouvez vous m'aider s'il vous plaît et si c'est possible.
Merci ! ​


Sagot :

Réponse:

bonsoir

Ce sans-abri avait toujours vécu dans la pauvreté : ses parents, au cours de leur vie, avaient accumulés une dette de plusieurs dizaines, centaines, puis millier d’euros. Le gang à qui ils devaient cet argent les avait toujours fait vivre dans l’angoisse la plus totale, et avait fini par les assassiner, laissant Benoit seul à 17 ans. Après cet évènement tragique, n’ayant nulle part où habiter, il devait désormais vivre de la générosité des passants dans la rue. Cela faisait déjà quelques mois que Benoit devait tenter de survivre dans les rues de Paris. Tous les jours il devait faire face aux regards fuyant et attristé des gens qui passaient devant lui. Certains passaient leur chemin sans même prêter attention à lui, baissant la tête pour ne pas croiser le regard de Benoit. D’autres venaient vers lui, lui donner de quoi se nourrir pour la journée ainsi que quelques sourires qui lui donner envie de se battre et de s’en sortir tout seul de cette misère. Il y pensa constamment à ces parents, il s’imaginait heureux a leurs coté pour encore de longues années. Et c’est pour eux qu’il avait envie de s’en sortir par lui-même et d’avoir une belle vie d’ici quelques années.

Il aimait bien rêver. Rêver de ce qu’il aurait pu avoir s’il avait un métier. Rêver d’une maison. Rêver d’une voiture. Rêver d’une famille. Mais surtout, rêver de cet objet que tous les enfants avaient à l’école, sauf lui. Un jour, il s’était jurer de l’acheter, et, étrangement , ce rêve n’était pas parti en grandissant.

Cependant, un jour, alors qu’il trainait vivement dans les rues de Paris, évité de tout le monde, il aperçut une forme familière dans une vitrine. L’objet qu’il désirait tant était donc encore en vente, mais c’était le dernier exemplaire ! Et soudain, il ne sût pas comment, la détermination le regagna. Il devait trouver un travail. Un travail qui lui permettrait évidemment de mieux vivre, mais aussi d’acheter cet objet, tout de même assez cher, mais inestimable à ces yeux. Et il avait déjà des idées en tête.

Tous les jours, il passait devant une petite entreprise qui avait l’air de s’être installée d’ici peu et donc aurait bien besoin d’une aide supplémentaire. Il ne savait pas l’activité que cette entreprise pouvait exercer mais qu’importe pour lui il était prêt à tout pour gagner de l’argent et acheter enfin ce qu’il désiré depuis de nombreuses années. Alors un matin, il se rendit devant ce petit local et franchisa la porte. Lorsqu’il entra dans le hall de l’entreprise, Benoit fut ébloui par l’éclairage et émerveillé par la pureté du blanc des murs et par ce tableau d’art abstrait, pourtant si simpliste. Bouche bée, il avança alors vers la femme qui semblait être en charge de l’accueil, et ouvrit la conversation :

- Bonjour , je désirerais.

- Désolée, l’interrompit-elle d’une voix blasée et fatiguée, je ne crois pas que cela soit possible

- Mais … mais … bégaya-t-il, laissez-moi au moins …

- S’il-vous-plaît, ne m’obligez pas à appeler la sécurité monsieur », le coupa-t-elle, dégoutée par son apparence.

Benoit sur le coup ne comprenait pas l’attitude méprisant de cette hôtesse d’accueil. Il était effondré et se découragea d’un coup. Il pensa à son rêve qui semblait pour lui maintenant impossible. Il se dit que jamais il ne sortira de cette triste situation dans laquelle il vivait depuis quelques mois.

voilà j'espère t'avoir aidée bonne soiree