Persécuté, proscrit, chassé de son asile,
Pour avoir appelé les choses par leur nom,
Un pauvre philosophe errait de ville en ville,
Emportant avec lui tous ses biens, sa raison.
Un jour qu'il méditait sur le fruit de ses veilles,
C'était dans un grand bois, il voit un chat-huant
Entouré de geais, de corneilles,
Qui le harcelaient en criant :
C'est un coquin, c'est un impie,
Un ennemi de la patrie ;
Il faut le plumer vif : oui, oui, plumons, plumons,
Ensuite nous le jugerons.
Et tous fondaient sur lui ; la malheureuse bête,
Tournant et retournant sa bonne et grosse tête,
Leur disait, mais en vain, d'excellentes raisons.
Touché de son malheur, car la philosophie
Nous rend plus doux et plus humains,
Notre sage fait fuir la cohorte ennemie,
Puis dit au chat-huant : pourquoi ces assassins
En voulaient-ils à votre vie ?
Que leur avez-vous fait ? L'oiseau lui répondit :
Rien du tout ; mon seul crime est d'y voir clair la nuit.

1) Quel est la morale de ce poème ?

2) Dans les vers 1 et 2 ,précisez, pour les mots ou groupes de mots entres virgules, le mot auxquels ils se rapportent et leur fonction m.


Merci a la personne qui m'aidera :) ​


Sagot :

Réponse :

1) la morale est que le savoir est un fardeau / beaucoup de gens refusent parfois la vérité et préfèrent se voiler la face

2) ce sont des participes passés --> énumération /accentuation  

Explications :