Sagot :
Réponse : résume
Monsieur Peyrehorade, archéologue, a découvert la statue de bronze d’une Vénus apparemment maléfique, ayant causé la blessure d'un ouvrier qui tentait de l'ériger. M. de Peyrehorade, antiquaire imaginatif, apprend au narrateur qu'il vient de rédiger un mémoire sur la découverte de cette statue et il l'invite à assister aux noces de son fils. Le lendemain, le narrateur peut contempler la statue, «d’une merveilleuse beauté» mais douée d’une «expression d’ironie infernale». M. de Peyrehorade brode de façon fantaisiste sur l’inscription ambiguë que porte la statue: cave amantem. Lors du repas qui met fin à la journée, deux nouveaux personnages apparaissent: Alphonse, jeune homme vulgaire intéressé par l’argent, et sa belle et douce fiancée, Mlle de Puygarrig. Le lendemain, avant de se rendre à la noce, et pour venir en aide à son équipe de jeu de paume mise en danger par des Aragonais très adroits, Alphonse ôte son habit ainsi que la bague promise à sa fiancée — et à l’intérieur de laquelle est gravée la formule: sempr’ ab ti [toujours avec toi] — qu’il met à l’annulaire de la statue. Vainqueur, il affiche un mépris triomphant et l’Aragonais promet de se venger.
Lors du repas de noces, le fiancé, très troublé, demande au narrateur d’aller rechercher la bague qu’il n’a pu retirer du doigt étrangement replié de la statue. Mais l’haleine avinée d’Alphonse et la pluie battante font renoncer l’hôte à sortir. Ponctuée de bruits de pas lourds, la nuit s’achève par une scène d’horreur: Alphonse, assassiné, semble avoir été broyé, et sa jeune épousée est devenue folle. Elle déclare que la statue, entrée dans la chambre avant le marié, s’est couchée dans le lit et l’a enlacé de ses bras de bronze avant de disparaître à l’aube. Le joueur aragonais, d’abord soupçonné, est interrogé mais relâché avec des excuses. Le narrateur s’en va; il apprendra bientôt la mort de M. de Peyrehorade, la fonte de la statue transformée en cloche et le gel des vignes depuis lors...
Explications :