Sagot :
Réponse :
En 2019, la France métropolitaine compte 65 millions d’habitants contre 53 millions en 1975, soit 12 millions de plus. Environ 80 % de cette hausse est due au solde naturel, différence entre le nombre des naissances et celui des décès. Depuis 40 ans, la population française a vieilli et le vieillissement s’accélère compte tenu de l’avancée en âge des baby-boomers : en 1975, 13 % de la population avait 65 ans ou plus, contre 20 % en 2019.
Après la fin du baby-boom, la fécondité a baissé, mais elle reste dynamique au regard des autres pays européens. Elle a été particulièrement élevée entre 2006 et 2014. La fécondité des femmes les plus jeunes a cependant baissé depuis 1975, alors qu’elle a augmenté pour celles de plus de 30 ans. Les femmes donnent ainsi naissance à leurs enfants de plus en plus tard : 30,7 ans en moyenne en 2018 contre 26,7 ans en 1975.
Entre 1975 et 2014, le nombre de décès est resté relativement stable. Depuis 2015, il a tendance à augmenter à la suite de l’arrivée des baby-boomers à des âges où la mortalité est élevée. L’augmentation de l’espérance de vie, significative depuis le milieu des années 1970 pour les femmes comme pour les hommes, semble marquer le pas depuis quelques années, en particulier pour les femmes.
En 2018, les immigrés représentent 9,7 % de la population résidant en France métropolitaine, soit 2,3 points de plus qu’en 1975. Les origines des immigrés se sont diversifiées, avec l’émergence de flux en provenance d’Afrique subsaharienne et d’Asie. Entre 1975 et 2015, le solde migratoire de la France s’établit en moyenne à + 61 000 personnes par an. Ce solde dépend des entrées et sorties sur le territoire français des immigrés, mais aussi des sorties et retours des personnes nées en France ou nées françaises à l’étranger. Depuis les années 2000, le solde migratoire des immigrés est en hausse : il s’élève à + 152 000 par an en moyenne entre 1999 et 2015, contre + 65 000 entre 1975 et 1999. Le solde migratoire des personnes nées en France ou nées françaises à l’étranger s’est lui creusé, en raison du nombre élevé de départs comparés aux retours sur le territoire français. Il est ainsi passé de – 14 000 en moyenne par an entre 1975 et 1999 à – 62 000 entre 1999 et 2010, puis – 102 000 entre 2010 et 2015.
Explications :