Bonjour pouvez-vous m’aidez pour ce texte vous n’êtes pas obliger de m’aider pour tout je ne comprends juste pas quelques question (la 1,2,4,8,9,13) les autres j’essayerai de les faire sans aide merci pour les prochaines réponses
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
[...]
Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit :
Je dis à cette nuit: Sois plus lente : et l'aurore
Va dissiper la nuit. >>
O lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! Je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence :
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez: nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos :
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
Ô lac ! Rochers muets ! Grottes ! Forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
[...]
« Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices
!
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit: Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit. »
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
[...]
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! Rochers muets ! Grottes ! Forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
1) Observez le rythme des vers (syllabes). Comment appelle-t-on le type de vers correspondant aux
trois premiers de chaque quatrain ? Combien de syllabes comprennent les derniers vers de chaque
strophe ?
2) Observez les rimes. Comment appelle-t-on les rimes disposées ainsi ? (
3) A qui le poète s'adresse-t-il ? Citez un indice qui le montre.
4) Relevez dans ce poème le champ lexical du temps qui passe, de la durée.
5) Relevez une énumération.
6) Qu'est-il arrivé, d'après vous à la femme dont parle le poète ?)
7) A quoi voit-on que la femme s'exprime au discours direct dans le texte ?
8) Reformulez le souhait qu'exprime la femme. Expliquez de quoi, selon vous, elle semble avoir peur.
9) Indiquez quatre éléments qui prouvent que ce poème est lyrique. (Donnez le nom de chaque élément
et citez).
10) A quel mode et quel temps est conjugué le verbe « dire » dans le dernier vers ?
11) Relevez trois verbes conjugués au mode impératif.
12) Dans les deux dernières strophes, quelle demande le poète fait-il à la nature ? En quoi ce lieu, le lac,
est-il lié aux pensées du poète ?
13) Relevez les éléments correspondant à la participation des sens dans ce poème.