Sagot :
Réponse :
bonjour.....
Explications :
1. Dans ce poème, le locuteur est Du Bellay ("je") et il répond à une "attaque" : v.1 "Vous dîtes...". Les destinataires sont les courtisans, "Messieurs"(v.5), et le lecteur, "nous"(v.8).
2. Le thème du poème, par le biais de cette satire, est de critiquer les courtisans et définir la fonction du poète,( fou "en rime" et ce qui s'écrit "ne se perd pas")
3. définition de:
- "concession" : renoncement, abandon
- faire des concessions : c'est tout d'abord accepter la contradiction pour adhérer à l'opinion de l'autre, en admettant d'abandonner certains de sess principes ou idées.
4. Les vers 2 et 9 sont des concessions.
v.2 : "Dîtes vérité"..: réponse dans le même vers : " Mais aussi dire j'ose"
v.9 "Vrai est que vous ave la Cour plus favorable" : réponse dans le vers 10: "Mais aussi avez-vous un renom si durable"
5. L'argumentation de Du Bellay est habile, et le choix du sonnet très approprié bien qu'il fasse partie de ce monde en tant que "poète-courtisan". En effet son argumentation est "piquante" et cible bien les courtisans qui sont hypocrites par "leur prose" alors que la poésie n'est que vérité. Il prend le lecteur à témoin, ce dernier étant partisan du poète (v.7 :"nous sommes fous en rime") De plus, on trouve dans ce sonnet une note d'humour, d'ironie avec le vers 7, où la réponse est plus cinglante que la critique, ce qui plait au lecteur. Du Bellay pointe du doigt le comportement des courtisans intelligemment en montrant leurs défauts . Le vers 9 "ont la Cour plus favorable" accentuent le côté faux et manipulateurs des courtisans, par la rhétorique pour obtenir les "honneurs".
6. Dans la dernière strophe, Du Bellay évoque la supériorité de la poésie et donc du poète , qui mène à l'éternité tandis que les "honneurs", éphémères, mourront avec les courtisans. "Les paroles s'envolent, les écrits restent", telle est la devise de Du Bellay . Les écrits des poètes restent gravés à tout jamais. "Si vous riez de tout, nous faisons la pareille": il est facile d'être beau parleur pour flatter la Cour et de se moquer, mais la réponse de Du Bellay, par sa poésie qui restera éternelle, vaut plus que les paroles. Être poète , c'est être supérieur aux autres.