Sagot :
Bonjour,
Les hommes commentaient sans se lasser les dernières nouvelles que le meunier avait glanées dans ses voyages à Aubagnac. L'une d'elles surtout les agitait : c’était LA PRISE DE LA BASTILLE, une forteresse royale où l'on enfermait les mauvais sujets. Cela s’était passé une semaine plus tôt, le 14 du mois de juillet. Les Parisiens avaient assiégé la Bastille et avaient libéré les prisonniers.
- Et qu'a fait le roi ?
- Que crois-tu donc ? Pour complaire aux émeutiers, il a consenti à porter une cocarde bleue et rouge, aux couleurs de la capitale, par-dessus sa cocarde blanche. Et pas plus tard qu'hier, j'ai vu de mes yeux, des bourgeois qui arboraient à leur chapeau des cocardes bleu-blanc-rouge aussi larges que des soucoupes.
Bonne journée !
Les hommes commentaient sans se lasser les dernières nouvelles que le meunier avait glanées dans ses voyages à Aubagnac. L'une d'elles surtout les agitait : c’était LA PRISE DE LA BASTILLE, une forteresse royale où l'on enfermait les mauvais sujets. Cela s’était passé une semaine plus tôt, le 14 du mois de juillet. Les Parisiens avaient assiégé la Bastille et avaient libéré les prisonniers.
- Et qu'a fait le roi ?
- Que crois-tu donc ? Pour complaire aux émeutiers, il a consenti à porter une cocarde bleue et rouge, aux couleurs de la capitale, par-dessus sa cocarde blanche. Et pas plus tard qu'hier, j'ai vu de mes yeux, des bourgeois qui arboraient à leur chapeau des cocardes bleu-blanc-rouge aussi larges que des soucoupes.
Bonne journée !