Sagot :
Bonjour,
C’est à ce moment là qu’il entendit un crépitement de petits bruits menus largement étalés. Il écouta : là, c’était une lointaine charrette qui se plaignait sur ses essieux, un chien qui aboyait un coup de vent, le bourdonnement d’un village. Le soleil qui baissait se montra au fond du ciel. Il était rouge et sans forme...
On voyait un assez large morceau de fleuve.
« Je traverse », dit Antonio.
Il se dépouilla de ses lourds pantalons et de son harnachement. Il laissa là son sac, son fusil, ses vêtements, puis il sauta dans l’eau pour connaître sa route.