dialogue clinic or stranger


Sagot :

Réponse:

DIALOGUE CLINIC:

Christiane est une jeune étudiante en biologie. Elle consulte pour une recrudescence d’« attaques de panique », selon ses termes, et de problèmes d’angoisse depuis quelques mois. Elle prend des anxiolytiques assez régulièrement. Partie en Angleterre pendant quelques mois, sa symptomatologie a diminué.

A son retour elle présente à nouveau des crises d’angoisse dans les endroits clos. Elle ne s’explique pas cette recrudescence de la symptomatologie puisque, selon elle, tout est positif dans sa vie. A ceci s’ajoutent des crises de boulimie sans vomissement.

Il s’agit d’une jolie jeune femme au contact facile, s’exprimant abondamment de façon légèrement démonstrative. On relève des éléments de phobie, des idées de dévalorisation. Evoquant sa famille, c’est pour elle un « cocon idéal » : « Je suis incapable de donner un défaut à mon père ou ma mère ». Toutefois, depuis quelques mois, elle se vit un peu en rébellion, éprouvant un sentiment d’oppression à la maison. Parlant de sa relation à sa mère, elle se sent parfois dans une relation inversée. Lorsqu’elle panique, sa mère le supporte mal et se met à pleurer. La patiente doit alors la rassurer. Si elle décrit une mère plutôt couveuse, le père apparaît timide, craintif, ne croyant que peu en ses capacités.