Sagot :
Bonsoir,
Les lymphocytes B portent à leur surface des récepteurs spécifiques à un antigène. Ce sont des anticorps membranaires qui ne sont pas encore libérés dans le milieu extérieur. Il existe des centaines de millions de LB différents, capables chacun de reconnaître un type d’antigène.
Dans les ganglions lymphatiques, un type de LB va alors reconnaître un antigène en particulier. Dans le document 1, un LB reconnaît un antigène d’une bactérie. Ce type de LB se multiplie alors et produit en très grande quantité des anticorps, tous identiques, spécifiques de l’antigène donné.
Dans le document 2, on voit qu’un lymphocyte T reconnaît grâce à un récepteur spécifique une cellule de notre organisme infectée par un virus. Il existe aussi des centaines de millions de LT différents, capables de reconnaître un antigène donné situé sur la membrane de nos cellules infectées. Après cette reconnaissance, le LT libère des substances perforantes qui vont former des trous dans la membrane plasmique de la cellule infectée et provoquer sa mort. On appelle ce mécanisme le « baiser de la mort ».
Ainsi, on comprend que Paul s’est trompé :
1- LT et LB ne fonctionnent pas de la même manière.
2- Ces deux types de cellules ne détruisent pas les microorganismes : les LB ne détruisent pas les cellules et les LT détruisent des cellules infectées de notre propre organisme.
3- Les LT ne détruisent pas les cellules quelles qu’elles soient mais de manière spécifique : un LT tue une cellule infectée par un antigène particulier.