Sagot :
Ainsi mon âme est une solitude où,
sur le bord de l'abîme, une main a la vie
et l'autre a la mort, je pousse un sanglot désolée.
Son fantôme est toujours auprès de moi, et je la vois.
Est-elle présente le jour, où n'existe-t-elle que dans mes songes ? Je l'ignore.
Lorsque l'on voit des esprits qui n'existent pas, que l'on sombre dans la folie, on ne peut plus différencier l'imaginaire de la réalité.
Seule sa pâleur glaciale et ses traits toujours figés me rappellent qu'elle est le fruit de mon imagination.
Je la regarde dans les yeux, je cherche à lire dans son âme, et je réalise que j'essaie d'ouvrir un livre vierge, dont on a soigneusement effacé chaque mot jusqu'à ce qu'il soit vide. Vide de mots, vide de sens et vide d'esprit.
Ce sanglot désolée, désolée d'avoir causé ta mort continue à errer dans ces abîmes profondes.
Je ne sais pas quelle longueur cela rend sur papier, n'hésite surtout pas à enlever ou rajouter des choses. Malheureusement pour toi, je ne sais pas bien placé dans un texte alors n'hésite pas également à changer des virgules ou point de place.
Bonne chance à toi