Sagot :
Bonjour, la confession dans la religion catholique consiste à reconnaître et à avouer ses péchés, c’est-à-dire ses fautes commises par rapport aux commandements bibliques. La confession se fait seul à seul avec le prêtre ou le curé, à voix basse, dans le confessionnal ; il est situé à l’intérieur de l’église, et construit en bois plein, ce qui isole celui qui se confesse des oreilles et des regards indiscrets.
Par conséquent, Rousseau semble vouloir suivre ce même devoir moral et religieux d’avouer ses fautes pour les expier et obtenir le pardon. Le lecteur jouera alors le rôle du prêtre, pour décider de la culpabilité ou de l’innocence de Rousseau.
Sauf que... ce n’est pas si simple ! D’abord parce que dans ce texte, Rousseau ne reconnaît aucune faute, alors qu’on a déjà essayé de lui arracher des aveux, selon ses propres termes. Il jure à la face du Ciel qu’il était innocent (répété deux fois, donc il y tient !) et donc se justifie et s’auto-absout sans attendre le verdict du curé ou du lecteur.
Ensuite, il ne s’adresse pas à UN prêtre ou curé, mais à tous ses lecteurs : la confidentialité de la confession n’est donc plus respectée, et on peut même y voir un certain narcissisme, une certaine complaisance, une mise en scène pour se justifier. Surtout qu’à l’en croire, l’incident remonte à plus de cinquante ans, donc à son enfance, et qu’il doit avoir sur la conscience largement plus grave à avouer...
Par conséquent, Rousseau semble vouloir suivre ce même devoir moral et religieux d’avouer ses fautes pour les expier et obtenir le pardon. Le lecteur jouera alors le rôle du prêtre, pour décider de la culpabilité ou de l’innocence de Rousseau.
Sauf que... ce n’est pas si simple ! D’abord parce que dans ce texte, Rousseau ne reconnaît aucune faute, alors qu’on a déjà essayé de lui arracher des aveux, selon ses propres termes. Il jure à la face du Ciel qu’il était innocent (répété deux fois, donc il y tient !) et donc se justifie et s’auto-absout sans attendre le verdict du curé ou du lecteur.
Ensuite, il ne s’adresse pas à UN prêtre ou curé, mais à tous ses lecteurs : la confidentialité de la confession n’est donc plus respectée, et on peut même y voir un certain narcissisme, une certaine complaisance, une mise en scène pour se justifier. Surtout qu’à l’en croire, l’incident remonte à plus de cinquante ans, donc à son enfance, et qu’il doit avoir sur la conscience largement plus grave à avouer...