Sagot :
Réponse :
1) Sur le doc 2, on a un nombre initial de noyaux de 400. Le temps de demi vie est le temps nécessaire à la disparition de la moitié de ces noyaux.
Pour 200 noyaux radioactifs, on détermine :
[tex]t_{1/2}=3.8\; j\\[/tex]
(On explique la détermination de cette valeur en mesurant en cm l'abscisse du point de la courbe d'ordonnée 200. On mesure également en cm la longueur de l'axe des abscisses entre 0 et 60j. Par produit en croix, on en déduit la valeur du temps de demi vie en jours. )
2) Sur le fichier de simulation du jeu, on observe que des noyaux radioactifs se désintègrent dès le 2e lancer de dés alors que d'autres se désintègrent au bout du 25e lancers traduisant le caractère aléatoire de la désintégration.
Il y a 75 participants à ce jeux.
Le temps de demi vie est le temps au bout duquel il reste 37,5 participants.
C'est l'abscisse du point d'intersection des deux courbes. On mesure un temps de demi-vie de 2,8 jours.
3) Les documents 4 et 5 montrent une grande analogie de localisation entre les sites miniers d'uranium et le potentiel radon en France. Le Massif Central, les Vosges, la Bretagne, les Pays de la Loire et la Corse sont les zones ou le potentiel radon est le plus fort. On retrouve des mines d'uranium dans ces régions hormis en Corse.
Le radon 222 est un élément issu de la désintégration de l'uranium 238. On le retrouve dans la chaîne de désintégration de l'uranium 238 en radon 222 donnée dans le document 1. Il semble donc cohérent de trouver du radon et de l'uranium aux mêmes endroits.
4)
Les mineurs étaient exposés à l'uranium mais également aux produits de sa désintégration, donc, également au radon. Les mines étant des endroits confinés, la concentration en radon, présent sous forme de gaz, y est suffisamment importante pour provoquer des cancers.
5) Le radon libéré dans l'atmosphère d'un lieu confiné peut être inhalé. Or, cet élément étant instable, il se désintègre dans l'organisme en différents noyaux. La chaîne de désintégration du radon montre les nombreux noyaux instables pouvant être produits. Au cours d'une désintégration nucléaire, un rayonnement dangereux est émis. La multiplication des désintégrations dans la chaîne du radon accroît l'exposition de l'organisme à ce rayonnement responsable de cancers.