Réponse :
Il est là, discret, comme un objet furtif,
Oui, sans s'annoncer avec trompette,
Et succédant à un été caniculaire vif,
Voilà l'automne, effeuillant bancs et têtes.
Depuis quelques jours déjà, arbres et champs,
Sentant la froidure, mêlant alors l'air chaud,
Voient leurs forces aux couleurs d'or et de joyau,
Se dépêtrer des nuances vertes d'antan.
Le voilà l'automne aux lumières sombres.
Les légers pétales clairs semblent virevolter.
Les nuages très bas déclinant des ombres
Donnent au temps passant une ambiance ouatée.
De gais enfants vont danser sur les feuillages,
Pendant qu'une ondée fine rend le ciel bleuté.
Ô automne, tend ta toile sur le boccage !
Explications :