Bonjour, je n’arrive pas à répondre à cette question sur un texte philosophique: Alain, “propos sur les pouvoirs”

La question est : expliquez le paradoxe suivant : “même une doctrine vraie,elle tombe au faux par cette somnolence”. Où se trouve la valeur de la pensée d’après Alain ? Est-ce seulement dans sa vérité ?

Voici le texte : « Penser, c’est dire non. Remarquez que le signe du oui est d’un homme qui s’endort ; au contraire le réveil secoue la tête et dit non. Non à quoi ? Au monde, au tyran, au prêcheur ? Ce n’est que l’apparence. En tous ces cas-là, c’est à elle-même que la pensée dit non. Elle rompt l’heureux acquiescement. Elle se sépare d’elle-même. Elle combat contre elle-même. Il n’y a pas au monde d’autre combat. Ce qui fait que le monde me trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c’est que je consens, c’est que je ne cherche pas autre chose. Et ce qui fait que le tyran est maître de moi, c’est que je respecte au lieu d’examiner. Même une doctrine vraie, elle tombe au faux par cette somnolence. C’est par croire que les hommes sont esclaves. Réfléchir, c’est nier ce que l’on croit. Qui croit ne sait même plus ce qu’il croit. Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. »


Sagot :

Réponse : Bonjour,

Explications : Penser et dire non est un acte réfléchit, le signe du oui est celui qui ne comprend pas pour diverses raisons  disons un manque d'intérêt, après être submergé et reprendre un peu conscience de ce qu'il entend, mais ayant perdu le fil du discours, il secourra la tête pour être comme tout le monde "en apparence" il n'est pas en mesure d'avoir un avis stable, il préfère s 'abstenir d'avoir une opinion.

                La pensée, c'est le pour et le contre, le doute et la certitude même non fondé par rapport à ce que l'on entend.

                 Le monde est apparent, nous le percevons chacun avec des différences, l'un dira ces beau, l'autre voyant la même chose dira, j'aime pas. Le monde est vaste, habité par des populations différentes, culture différentes, il devient difficile d'avoir une opinion bien assise et juste.

               Nous pensons dans un endroit du monde et ses pensées seraient réprimées dans un autre endroit du monde.

               Pour avoir une conscience libre de s'exprimer, il faut être dans un milieu ou état libre permettant de s'exprimer.

                 Tout le monde pense, même un esclave, les uns peuvent s'exprimer, les autres se taire.

                Alain était un pacifiste, il aimait donc tout le monde et était respectueux de l'homme.

                Je souhaite vous avoir aidé.