Sagot :

Bonjour

L'euthanasie concerne les malades souffrant atrocement et ayant une maladie incurable, c'est une alternative et surtout une fin à la souffrance qu'ils peuvent endurer.  

Axel Khan, lorsqu'il dit "Le désir individuel de vouloir mourir [...] n’appelle de la part de la société laïque aucune réprobation morale. Il ne s’ensuit pas, bien sûr, qu’il revienne à la société "d’offrir ce service" à qui le demande" m'interpelle, car ses paroles sont sensées et je pense que ma théorie tendrait vers la sienne.

Je suis d'avis que, lorsque l'on souffre le martyre, et que rien ne peut nous guérir, nous devrions avoir le choix de pourvoir y mettre fin. Mais ce choix doit rester celui du malade et non celui d'autrui. Je ne suis pas d'accord avec la vision de la dignité humaine. Je suis d'avis que, vouloir stopper une atroce souffrance dont on ne connait l'issue n'enlève pas la dignité à un homme. Il faut avoir une certaine "dose" de courage pour décider de parvenir à un tel acte, de se séparer de ses proches, tout en sachant qu'ils souffriront de notre départ. Mais ne vaut-il mieux pas qu'ils souffrent en nous voyant encore capable de décider de nos actes plutôt que agonisant ?

Je pense que perdre le contrôle de son corps peut nous faire penser à une perte de sa propre dignité. Par exemple des patients ayant besoin d'aide d'autrui pour des actions pour s'occuper de soi, impliquant l'intimité de soi-même, qu'une personne en bonne santé ferait sans difficultés.

Selon moi, l'aide à mourir devrait être légalisée, sauf dans certains cas, où il est vrai que des personnes peuvent ou pourrait même une fois légalisée, abuser de ce droit à se donner la mort. Les malades ont le droit de choisir de vivre ou de mourir selon leur qualité de vie, maladie incurable, état végétatif...  

Mais il faut s'opposer à ce que des personnes en "dépression" ou traversant tout simplement une mauvaise passe demandent à ce qu'on les aide à passer de l'autre côté.

L'aide à mourir, oui, mais sous contrôle de la législation.