Réponse :
Écoutez, bûcherons, arrêtez un peu le bras;
Ce ne sont pas des bois que vous jetez à bas ;
Ne voyez-vous pas le sang lequel dégoutte à force
Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?
Forêts, hautes maisons des oiseaux bocagers !
Plus les cerfs solitaires et les chevreuils légers
Ne paîtront sous votre ombre, et votre verte crinière
Plus du soleil d’été ne rompra la lumière.
Plus les amoureux pasteurs sur des troncs adossés
Enflant leurs flageolets à quatre trous percés
Leur mâtin à leurs pieds à leur flanc leur houlette
Ne diront plus l'ardeur de leur belle Jeannette
Explications :