Sagot :
Bonjour,
On pourrait souligner que le travail à lui seul ne suffit pas à l'accomplissement de toutes nos facultés et à la réalisation de notre bonheur. N’y a-t-il pas d’autres façons de travailler qui permettraient à l’homme d’arriver au terme, à la perfection de ce qu’il doit être ? Le travail ne se réduit pas au travail économique qui semble être unique facteur d’aliénation. On pourrait penser au travail humanitaire, par exemple travailler le mieux possible à s’occuper d’enfants malades en Afrique qui représenterait également une forme d’accomplissement de l’homme.
Dans la mesure où le travail développe les facultés de l’homme, son épanouissement économique et sociale et l’humanise, il permet à l’homme de s’accomplir. Cependant certaines formes de travail semblent contraintes, pénibles et aliéner les hommes. Or comme cette aliénation du travail ne serait due qu’à des facteurs économiques détournant le travail de sa vocation essentielle, il faudrait que des conditions de travail favorables à l'accomplissement de notre humanité soient définies et maintenues.
Réponse :
Le travail est , c'est indéniable, un moyen de vivre et d'être autonome dans la société. Il donne un revenu qui, même modeste, permet d'assurer les besoins essentiels. Il est d'ailleurs protégé par des lois en ce qui concerne l'embauche, le salaire minimum, les conditions de travail, les congés, le licenciement.
Mais le travail représente bien davantage. Il permet l'intégration sociale. Celui qui travaille a l'impression de faire partie de la société des actifs. celui perd son travail, qui cherche du travail, qui ne trouve pas de travail, a souvent l'impression d'être déclassé, en marge.
Le travail procure l'estime de soi. Il permet de mesurer ce que nous savons, nous pouvons faire à un poste donné. On y acquiert des compétences, on progresse, on se réalise. On est attaché à son entreprise.
Bien sûr, tous les emplois ne procurent pas les mêmes satisfactions, il en est qui épuisent, qui stagnent, qui sont peu reconnus. Le travail alors reste le moyen de subsistance.
Il en est tout autrement du métier choisi, pour lequel on a été formé. Alors, il peut devenir épanouissement. Il procure des joies : celles du devoir accompli, du dépassement de ses compétences, de l'intégration à une équipe performante. Il donne des joies, il sollicite des aptitudes professionnelles et humaines reconnues et constitue une expérience qui servira en cas de changement.
On l'a compris : selon la formation qu'on a reçue, selon l'emploi, le travail peut être aliénation ou libération.
Explications :