Bonjour,
Je suis actuellement en 3ème et on nous a donné un gros paragraphe à faire mais je ne comprends pas vraiment la question et mon professeur de français ne veut pas vraiment nous aider...
Alors il y a deux textes: le texte A et le texte B.
Voici le texte A:
Le père Goriot a dépensé beaucoup d'argent pour marier ses deux filles a des nobles. Elles n'assistent pas à son enterrement.
"Cependant, au moment où le corps fût placé dans le corbillard, deux voitures armoriées, mais vides, celle du comte de Restaud et celle du baron de Nucingen, se présentèrent et suivirent le convoi jusqu'au Père-Lachaise. à six heures, le corps du Père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l'argent de l'étudiant. […]
Rastignac, resté seul, fut quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long ses deux rives de la Seine où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il aurait venu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses: -À nous deux maintenant!
Et pour premier acte de défi qu'il portait à la société, Rastignac alla dîner chez Madame de Nucingen."
Honoré de Balzac, Le père Goriot, 1835.
Le texte B:
Gervaise et Coupeau, couple d'ouvriers, se trouvent au café du Père Colombe.
"Il tendait furieusement ses muscles, il empoignait son verre, pariait de la tenir immobile, comme au bout d'une main de marbre; mais le verre, malgré son effort, dansait le chahut, sautait à droite, sautait à gauche, avec un petit tremblement pressé et régulier. Alors, il se le vidait dans le coco, furieux, gueulant qu'il en faudrait des douzaines et qu'ensuite il se chargerait de porter un tonneau sans remuer un doigt. Gervaise lui disait au contraire de ne plus boire, s'il voulait cesser de trembler. Et il se fichait d'elle, il buvait des litres à recommencer l'expérience, s'enrageant, accusant les omnibus qui passaient de lui bousculer son liquide."
Émile Zola, L'Assommoir, 1877.
Et la question que j'ai reçu c'est: "Quels liens les héros de Balzac et de Zola entretiennent-ils avec la société de leur temps? Rédigez un paragraphe en illustrant votre réponse par quelques exemples."
Merci d'avance