Sagot :
Réponse:
Quelque peu sacrifiée durant les guerres de religion, la vie de cour, artistique et musicale, s’épanouit après le retour de la paix. Il ne faut pas croire pour autant que les années de guerres civiles sont totalement exemptes de musique. Chansons ou ballets de cour se développent, tour à tour véhicules de la ferveur des catholiques et des protestants, ou bien véritables médias de l’époque. La musique sert également à asseoir le pouvoir monarchique propageant les images royalistes qui dépeignent Henri IV sous les traits de Mars ou Hercule, du roi salvateur et pacificateur (terrassant la magicienne et néfaste Ligue, personnifiée sous les traits de Circé, de l’ogresse Médée ou encore d’Alcine), Persée français venu libérer son peuple sacrifié et écrasé sous le joug espagnol, ou le revêtent des attributs d’Apollon – tenant la lyre, lauré et nimbé de rayons.