Sagot :
Réponse :
1. La chevelure déclenche chez le poète des paysages, des parfums.
Ses sens sont sollicités :
- l'odorat : "laisse-moi respirer l'odeur de tes cheveux","mouchoir odorant", "tout ce que je sens", "atmosphère parfumée"
- le toucher : "plonger tout mon visage", "les agiter avec ma main", "la chaleur"
- la vue : "tresses noires", "un port", "des navires", "espace plus bleu","pots de fleurs", "architectures fines", "feuilles", "chambre d'un navire"
- l'ouïe : "musique", "chants mélancoliques"
- le toucher : "les caresses de ta chevelure"
- le goût : "mordre tes tresses", "gargoulettes rafraîchissantes", "je mange ds souvenirs"
2. Le poète s'évade dans un ailleurs de sensations et de contrée exotique
3. La musicalité : la première stance avec phrase longue qui contient une comparaison et des infinitifs : plonger, agiter, secouer.
Dans la seconde stance : parallélisme de construction : "Tout ce que, tout ce que." et une autre comparaison.
La troisième stance avec "qui contiennent" répété énumère.
La quatrième stance allonge la phrase avec la reprise de la conjonction de coordination ET.
Dans l'ensemble on retrouve comme un balancement , un rythme berçant.
Les sonorités du troisième paragraphe :
Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures ; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où l’espace est plus bleu et plus profond, où l’atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine.
des répétitions
des assonances : en OU
des allitérations en T, en P, en F
Explications :