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René Cadou Je t'attendais ainsi... le regom 1951. 1 Repérez des éléments naturels dans ce poème. 2 Quelles sont les étapes de la relation amoureuse 3 Pourquoi peut-on dire que, pour le poète, la femme qu'il aime compose un monde à part 4 Étudiez un procédé qui permet au poère de transfigurer le réel .Bonjour pouvez-vous m’aider s’il vous plaît merci d’avance.

René Cadou Je Tattendais Ainsi Le Regom 1951 1 Repérez Des Éléments Naturels Dans Ce Poème 2 Quelles Sont Les Étapes De La Relation Amoureuse 3 Pourquoi Peuton class=

Sagot :

Réponse :

1. Les éléments naturels : le blé, l'herbe, pluie,

2. Les étapes de la relation amoureuse : l'attente, la rencontre,  l'amour

3. La femme est toute sa vie : celle qu'il a attendue, celle qui l'éveille à la vie, celle qui le comble par sa présence.

4. Pour transfigurer le réel : les images :

comparaison : ainsi qu'on attend les navires, comme une douce pluie, plus forte que mon sang

métaphores : années de sécheresse, le clair de ma vie,

"Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays  

Ces astres ces millions d'astres qui se levaient"

"quand toutes les fenêtres  

Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau  

Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères"

Explications :

 Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires  

Dans les années de sécheresse quand le blé

Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe  

Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes  

Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait  

Vers toi que je portais déjà sur mes épaules  

Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encor que par quelques paupières  

Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées  

Je ne voyais en toi que cette solitude

Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie  

Ce grand tapage matinal qui m'éveillait

Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays  

Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres  

Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau  

Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères  

Où nous allions tous deux enlacés par les rues

Tu venais de si loin derrière ton visage  

Que je ne savais plus à chaque battement  

Si mon cœur durerait jusqu'au temps de toi-même  

Où tu serais en moi plus forte que mon sang.

 

Quatre poèmes d'amour à Hélène,  

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