Sagot :
Réponse:
Bonjour. Voici ma réponse pour t'aider.
Dès la première phrase du roman, le lecteur sait qu'il a affaire à un homme bien présent ( trois"je" dans la phrase dont le premier ouvre le début du récit), qui n'est pas étranger aux lieux qu'il traverse (je distinguais, " je me dirigeais") et puis surtout un homme instruit : il emploie un imparfait du subjonctif ("fût") qui ne pouvait passer inaperçu avec pour sujet " le soleil" ainsi que les deux guillemets qui l'ont détaché du reste de la phrase.
Et quand il s'adresse au deuxième personnage, le guide Catalan, l'écart est tout de suite marqué par la forme de la question qu'il lui adresse :" Vous savez" ( forme familière), se réservant la forme soutenue pour sa personne :" dis- je".
Tout de suite, le lecteur accepte cette frontière marquée entre le narrateur et le guide car ce dernier répond à une simple question par une exclamation (idée de familiarité), toutes ces informations sur la famille de M. Peyrerohade ( sa fortune, le mariage de sa fille et l'emploi du "ça" au lieu de cela ("ça se fera").
Ce point de vue du narrateur sur ce qui le sépare du guide est l'emploi du pronom indéfini " on" (" ce mariage dont on me parlait alors"), évitant ainsi de désigner le guide par son nom, le gardant ainsi dans un simple rôle de guide de montagne. '
Mais pourquoi la connaissance du narrateur semble--t-elle d' une autre qualité que celle du guide ?
Dans le passage de"_oui, monsieur Peyrerohade (...) jusqu'à " qu'il faisait autant d'ouvrage que nous", le narrateur insiste sur les emplois familiers du guide, justifiant les ordres et le travail pour un autre et son absence de culture " un antique ! un antique ! _vous auriez cru qu'il avait trouvé un trésor") parlant de la statue, objet principal du récit.
J'espère que tu vas trouver de quoi construire ta réponse tout en ou oubliant pas de préciser à chaque mot cité du texte, le numéro de la ligne où ce mot se trouve. C'est la justification de ta réponse. Bon courage.