FRANCAIS: Bonjour, quelqu'un pourrait m'aider svp quelqu'un qui s'y connait un peu sur le CID car je dois faire un questionnaire sur ce livre ( acte I scène 4 ) pour aujourd'hui je stresse beaucoup car ça fait une semaine que je recommence et ce n'est toujours pas bon merci d'avance à ceux qui pourront m'aider.
1). Quelle était l'activité de don Diègue quand il était plus jeune ?
2). Qui est le rival de don Diègue pour la fonction de gouverneur du prince ?
3). Quels sont les mots qui appartiennent au champ lexical de la peine ? de l'honneur ? de l'affront ?
4). Relevez les répétitions. Qu'ont-elles de particulier ? Quel effet produisent-elles ?
5). A qui (à quoi) s'adresse successivement don Diègue pendant son monologue ?
6). Qu'est-ce que le ' glorieux instrument ' dont parle don Diègue à la fin de son monologue ?
7). A qui don Diègue va-t-il le transmettre et dans quel but ?

Acte 1, Scène 4 – Monologue de Don Diègue : Don Diègue, dans un monologue, est anéanti d'avoir subi cet affront, malgré son âge avancé. Il regrette de n'avoir pu garder, en main, son épée qui lui a tant servi. Il ne la mérite plus.

1) Don Diègue :Père de Rodrigue, précepteur du prince.

2)Le comte de Gormas,Père de Chimène, chef des armées et rival de Don Diègue.

3)Champ lexical de la vieillesse : vieillesse, gloire passée, corps tout de glace…

Champs lexical de l’honneur : lauriers, respect, honneur, exploits glorieux, venger…

Champ lexical du désespoir : rage, infamie, flétrir, querelle, trahit, cruel,fatale, tombe mon honneur, vengeance, honte, jaloux orgueil, offense…

4) Le terme « honneur » est répété deux fois au cours de l'extrait et toujours placé en fin de rimes afin de le faire ressortir :

Nouvelle dignité fatale à mon bonheur ! Précipice élevé d'où tombe mon honneur ! (...) Comte, sois de mon prince à présent gouverneur ; Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur ...

Le terme "tant" est répété plusieur fois pour exprimer la tristesse et le désespoire.

5)Ce passage met en exergue la faiblesse de Don Diègue. Il prend conscience que sa vieillesse le freine de plus en plus, qu'il n'est plus aussi vif et vaillant qu'autrefois. Mais cette prise de conscience est accompagnée d'une réelle douleur : celle de se voir décliner avec l'âge et de ne rien pouvoir y faire. Enfin, Don Diègue s'adresse à son ultime ennemi : après la vieillesse et le comte, vient le tour de l'épée. L'épée est l'instrument du guerrier, guerrier auquel Don Diègue fait référence au passé. Il accuse son bras, faible face à l'adversaire. Son épée, supposée être solide, lui a également fait défaut :

Et toi, de mes exploits glorieux instrument, Mais d'un corps tout de glace inutile ornement, Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense, M'as servi de parade, et non pas de défense