👤

Bonjour , j’ai un commentaire à faire sur ce poème et j’arrive pas à trouver les figures de styles et se que le lecteur peut ressentir . Est ce que vous pouvez m’aider s’il vous plaît ?

En septembre

Parmi la chaleur accablante
Dont nous torréfia l'été,
Voici se glisser, encor lente
Et timide, à la vérité,

Sur les eaux et parmi les feuilles,
Jusque dans ta rue, ô Paris,
La rue aride où tu t'endeuilles
De tels parfums jamais taris,

Pantin, Aubervilliers, prodige
De la Chimie et de ses jeux,
Voici venir la brise, dis-je,
La brise aux sursauts courageux...

La brise purificatrice
Des langueurs morbides d'antan,
La brise revendicatrice
Qui dit à la peste : va-t'en !

Et qui gourmande la paresse
Du poëte et de l'ouvrier,
Qui les encourage et les presse...
" Vive la brise ! " il faut crier :

" Vive la brise, enfin, d'automne
Après tous ces simouns d'enfer,
La bonne brise qui nous donne
Ce sain premier frisson d'hiver ! "

Sagot :

Réponse :

- personnification et interpellation  : "ô Paris,

La rue aride où tu t'endeuilles "

"La brise aux sursauts courageux... "

" La brise purificatrice "

" la brise revendicatrice"

- champ lexical de la chaleur : chaleur accablante, torréfia, l'été, simouns d'enfer

- récurrence ou répétition du mot brise

- discours direct : "va-t-en !", "Vive la brise"

- gradation : "gourmande, encourage, presse".

- périphrase : "premier frisson, d'hiver".

Impression de lecteur : arrivée lente d'une brise bienfaisante après les chaleurs de l'été. Brise salvatrice, purificatrice, propice à la création pour le poète.

Explications :

© 2024 IDNLearn. All rights reserved.