Sagot :
Réponse :
Les nazis avaient déjà mis en place des mesures de mise à l’écart des Juifs, des opposants politiques,
des homosexuels… dans les années 1930 (ex : les lois de Nuremberg en 1935 qui interdisent les mariages
entre citoyens allemands et Juifs).
A partir du début de la Seconde Guerre mondiale, fin 1939, avec l’invasion de la Pologne, les nazis
isolent les Juifs des villes polonaises en les regroupant dans des quartiers fermés appelés ghettos, dans
lesquels les conditions de vie sont effroyables (ex : à Varsovie).
Cette politique d’exclusion se transforme en une politique d’extermination à partir du déclenchement
de l’opération Barbarossa en juin 1941. Des groupes d’intervention spéciaux (les Einsatzgruppen) restent
après le passage de l’armée allemande pour rassembler et tuer par balle les Juifs des territoires vaincus. C’est
la Shoah par balles.
De plus, sur les territoires du Reich, les Juifs sont enfermés dans des camps de concentration où ils sont
forcés à travailler dans des conditions inhumaines.
A partir de janvier 1942, la Solution finale est mise en place : des convois de Juifs des pays vaincus et
occupés par l’Allemagne sont envoyés par le train vers des camps d’extermination (construits sur le territoire
polonais, comme par exemple Sobibor, Chelmno ou le plus grand d’entre eux Auschwitz). C’est par exemple
le cas des Juifs raflés en France lors de la rafle du Vel d’Hiv, qui sont déportés depuis Drancy. Là-bas, une
partie d’entre eux est envoyée à la mort dans les chambres à gaz (les corps brûlés dans les fours crématoires).
C’est un génocide, appelé Shoah, qui a fait 6 millions de victimes.
Explications :