Sagot :
Réponse :
La poésie en période de guerre garde des accents qui nous émeuvent bien au-delà des événements. Le poème de Marianne Cohn "je trahirai demain" est particulièrement poignant.
Elle évoque la torture et nous avons du mal à imaginer le rapport de force, la peur des bourreaux, les souffrances physiques, les cris du corps meurtri pour faire avouer, pour dénoncer.
Elle fait preuve d'un caractère fort qui refuse de céder pour l'instant. Tenir face au bourreau, ne pas trahir les amis, tenir quelques heures, tenir une nuit. Le futur "je trahirai" reporte à demain.
Elle a le sens du sacrifice. L'allusion à la lime, qui n'est ni pour le bourreau pour se venger, ni pour les barreaux pour s'évader est pour son poignet. Façon de parler de son suicide plutôt que de parler. Courage ultime qui offre sa vie pour résister.
Ce poème de résistance est un poème engagé qui fait réfléchir.
Explications :